Témoins de sa culture première (Cuba), de sa vie de nomade (Caraïbe, Europe, Océanie) et des univers culturels et spirituels rencontrés en chemin, ses tableaux énigmatiques et envoûtants nous entraînent dans un monde onirique naturellement métis et tropical, empreint de mystère, de magie et en perpétuel mouvement.
Chez lui, des orishas ou divinités de la santería (religion afro-cubaine née du syncrétisme entre les cultes animistes de l’Afrique et le catholicisme espagnol) comme Elegguá, Ochún ou Yemayá croisent la route d’egguns (esprits des morts protecteurs), de l’homme de Vitruve de Léonard de Vinci, symbole universel de la perfection physique et spirituelle, ou encore d’un cemí, être suprême des indiens Taïnos qui furent parmi les premiers habitants de Cuba.
Et, au sein de cet univers mythologique syncrétique, évoluent en toute quiétude ses « virtuoses », ses étranges créatures hydrides au corps animal, végétal ou humain, incarnations d’entités spirituelles qui, avec leur coq (leur vigie) ou leur ananas (leur potentiel spirituel), empruntent les chemins de la vie, les routes de la migration, en quête de rencontres et d’élévation.
Les œuvres de Hans Christian Vergara, qui sont de véritables invitations au voyage, à la contemplation et à la méditation, reflètent la diversité de la conscience spirituelle et surtout son universalité.
Hans VERGARA All Rights Reserved. © HCVVMMBLVD 2002-2024